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Une règle de plomb pour nos finances
24/08/2011 15:15
Il ne faut pas manquer d’aplomb au Président de la République pour oser défendre une règle d’or qui n’en n’est pas une.
Qui – avec d’ailleurs l’appui des socialistes - a augmenté la dette française de 45 milliards d’euros pour sauver la mise des banques en Irlande, au Portugal et en Grèce ?
Qui a convoqué le Parlement français en session extraordinaire les 6 et 7 septembre prochains pour débloquer à nouveau 15 milliards d’euros ?
C’est bien sûr le Président de la République et son gouvernement qui veulent faire croire aujourd’hui aux Français qu’ils sont soudain devenus vertueux.
Comment croire en la volonté d’assainissement des dépenses publiques de dirigeants qui n’ont fait qu’augmenter la dette et s’apprêtent à gaspiller en pure perte l’argent du contribuable ? Comment croire un gouvernement qui trouve de l’argent pour les créanciers et apporte aux Français de l’austérité ?
Quant à cette soi-disant règle d’or, il s’agit plutôt d’une véritable règle de plomb. Une règle qui, loin de permettre à l’économie française de se rétablir, va graver dans le marbre constitutionnel, telle une camisole budgétaire, des politiques qui ne vont que faire sombrer un peu plus notre pays dans le cycle infernal de la récession, du chômage, et des dettes.
Plutôt que cette règle de plomb, il faut dès aujourd’hui à notre pays une véritable bonne gestion des finances publiques.
Une telle politique consiste à ne plus jeter par les fenêtres l’argent public. Engager de nouveau 15 milliards d’euros à la Grèce ne sera pas plus utile que le précédent plan d’aide qui n’a fait que plonger cette nation dans la récession et augmenter encore sa dette.
Une bonne gestion, c’est voir qu’il est vain de vouloir réduire la dette des Etats sans augmenter les recettes, c’est-à-dire leur compétitivité. Seule une véritable politique de croissance de l’économie réelle permettra à la France de sortir de cette crise. La baisse des charges sur les PME, la sortie de l’euro et le passage à la monnaie commune, le protectionnisme sélectif, la mise au pas du secteur bancaire en séparant les banques de détail et les banques d’investissement, l’abrogation de la loi de 1973 pour pouvoir financer sans payer d’intérêts par la Banque de France les investissements publics d’avenir, voilà les mesures clés qui permettraient de redresser notre pays et de retrouver un enchaînement vertueux
Une bonne gestion consiste enfin à mener une politique de justice sociale. Notre pays, pour se relever, aura besoin de l’effort de tous, loin du deux poids deux mesures qui caractérise la politique fiscale actuelle. La création d’une nouvelle tranche d’imposition sur les revenus les plus élevés sera un effort juste et républicain pour le redressement de notre pays.
Les Français sont prêts à l’effort pourvu que cela soit au service de l’intérêt général.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Une-r%C3%A8gle-de-plomb-pour-nos-finances
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L’Europe réhabilite la théorie de la « souveraineté limitée » de Brejnev
24/08/2011 15:09
L’un des derniers chefs de l’Union Soviétique moribonde, Leonid Brejnev, avait théorisé la notion de « souveraineté limitée ». Selon cette conception, les alliés de l’URSS devaient accepter sa tout puissance et donc passer sous sa coupe quand Moscou le jugeait nécessaire. A l’époque, les défenseurs des droits de l’homme avaient dénoncé cette conception pour le moins étrange des rapports entre pays, quand bien même serait-ils alliés.
L’URSS est morte, mais les partisans de la « souveraineté limitée » sont toujours à l’action, sauf qu’ils officient dans la partie ouest de l’Europe, sans émouvoir outre mesure les habituels défenseurs de la liberté.
Il suffit, pour s’en convaincre, de méditer la leçon grecque. Comme prévu, la médication imposée à Athènes (l’austérité à marche forcée), loin de régler le problème du déficit, n’a fait que l’aggraver en tuant la consommation dans l’œuf. Mais la « troïka » diabolique, qui rassemble le FMI, l’UE et la BCE, qui pense plus au sort des banques qu’à celui des Grecs, ne veut pas entendre parler de restructuration de la dette grecque.

La troïka a donc exigé de la Grèce un plan de privatisation massif livrant tous les domaines à la curée générale. Elle a même exigé la création d’une commission « indépendante » formée de représentants du FMI et de l’UE qui aura pour mission de vérifier sur place l’application concrète du plan décidé, au nez et à la barbe du gouvernement Papandréou, réduit au rôle de factotum.
La Grèce va ainsi se retrouver dans une situation rappelant celle du Kosovo du temps où ce dernier était placé sous tutelle de l’ONU, avec Bernard Kouchner comme gouverneur. En Grèce, le haut gouverneur de fait sinon de droit sera Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale, secondé par Jean-Claude Juncker, président du forum des ministres des Finances de la zone euro.
Cela tombe bien puisque ce même Trichet a profité de la remise du prix Charlemagne, qui lui a été décerné voici quelques jours, pour expliquer qu’il fallait instaurer au plus vite un « ministère des finances de l’Union » qui aurait tous les pouvoirs sur les pays membres de ladite Union. On voudrait alimenter la colère des « indignés » que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
L’exemple du Portugal atteste de la même dérive. Quelques heures avant les récentes élections qui ont conduit à la déroute du parti socialiste, l’AFP publiait une dépêche titrée : « Les Portugais votent avec le plan d’aide UE-FMI pour programme ». C’était une manière assez brutale de dire que si les citoyens de ce pays pouvaient voter pour qui ils voulaient, le résultat, à l’arrivée, serait le même. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devrait appliquer une médication conçue ailleurs. D’ailleurs Le Monde faisait le même constat, sans s’en offusquer : « Le Portugal s’apprête à choisir ceux qui lui feront boire la potion amère de l’austérité ».
Les électeurs portugais n’ont pas tout à fait oublié qu’ils avaient le choix entre la peste et le choléra, puisque 40% d’entre eux sont restés chez eux, ce qui est un record historique. Ceux qui se sont déplacés ont viré les sortants, comme il est de coutume en ce genre de circonstance. Ils ont troqué les socialistes pour la droite tout en laissant l’extrême gauche à son isolement doctrinaire et son absence de crédibilité. Maintenant commencent les choses sérieuses : la mise en musique du programme d’austérité décidée par la « troïka ». En fait, les élections n’auront pas servi à décider d’un choix de société, ni même à savoir comment sortir le pays du marasme où il s’enfonce, mais à savoir qui était le mieux placé pour expédier les affaires courantes, sachant que l’essentiel se décide ailleurs qu’à Lisbonne.
Il fut un temps où existait le suffrage censitaire, réservé aux privilégiés. Voilà le temps du suffrage subsidiaire, réservé au choix d’une équipe n’ayant aucune marge de manœuvre. A ce rythme, on pourrait tout aussi bien supprimer les élections et se contenter de faire tourner les deux partis dominants, qui se repasseraient les rênes comme on change de pilote dans un avion dès lors que la destination finale est connue d’avance et la route déterminée avant le départ. Pour fabriquer des anti-Européens fanatiques, la méthode est imparable.
Ce n’est qu’un signe de plus vers une fuite en avant dans une Europe des marchés où les citoyens sont mis devant le fait accompli par des organismes bureaucratiques n’ayant jamais à affronter le suffrage universel. A défaut de pouvoir convaincre les peuples de la justesse des politiques appliquées (et pour cause) l’élite de la finance opte pour une voie qui vide la démocratie représentative de son contenu – quitte à hurler au « populisme » à la moindre occasion. Cela peut réserver des réveils brutaux.
Jack Dion
Journaliste à Marianne
http://www.debout-la-republique.fr/L-Europe-rehabilite-la-theorie-de.html
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Nicolas Dupont-Aignan et l’arnaque de l’immigration de masse
23/08/2011 14:15
Nicolas Dupont-Aignan, invité de Pierre-Louis Basse sur Europe 1 le 28 février dernier, expose clairement sa vision gaulliste et républicaine du "vivre-ensemble" dans notre pays.
Dénonçant les impostures antiracistes et les alliances de fait entre libéraux et libertaires, il réaffirme la nécessité d’instaurer un contrôle aux frontières, et de limiter l’immigration légale afin de favoriser l’unité nationale entre nos compatriotes quelques soient l’origine, la couleur de peau ou la religion de chacun.
Nicolas Dupont-Aignan dévoile l’arnaque de... par dlrtv
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Dupont-Aignan réussit son oral de rattrapage
18/08/2011 22:20
Invité d’Europe 1 ce matin, Nicolas Dupont-Aignan a enfin saisi l’occasion de capitaliser sur la crise : il s’est moqué de la rencontre Sarkozy-Merkel en tirant à vue sur l’euro, selon lui « insauvable », et a développé ses solutions.
Faire oublier sa prestation mitigée de la semaine dernière sur RTL, c’était sans doute son objectif de ce matin. Nicolas Dupont-Aignan, bras croisés - peut-être passé au grill du mediatraining entre temps - avait l’air prêt pour son grand oral de rattrapage. Et face à un Thierry Guerrier particulièrement musclé, connu pour laisser rarement un instant de répit à son interlocuteur, force est de constater que le député de l’Essone a sortit le grand jeu. Avec dans sa manche, maintes références et exemples pour étayer son attaque en règle de l’euro destructeur et de l’aveuglement des gouvernements en place mais aussi un concept phare : le souci de l'«économie réelle», et ses solutions à la crise de la dette : la création d’emploi et la relocalisation des activités en France. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel « font semblant de sauver l’euro » attaque d’emblée Dupont-Aignan en fustigeant l’incapacité des dirigeants européens et de la BCE à voir la réalité en face. Et d’asséner le diagnostic qu’il avait déjà mis au centre de sa campagne pour l'élection présidentielle : « l’euro n’est pas sauvable tout simplement parce que l’euro ruine les pays du Sud et la France ». Alors quand Thierry Guerrier, se faisant l’avocat du diable, lui objecte les « calculs de la BCE » et la « création de plus d’un millions d’emplois depuis 2002 », le chef de Debout la République ricane : « c’est une blague !», et sort sa calculette. « La France a perdu un million d’emplois industriels depuis 10 ans, juste la période de l’euro », affirme-t-il. On dirait bien que le député de l’Essone a préparé ses fiches. D’après son « petit calcul », « le gouvernement français a endetté les Français depuis un an de 60 milliards d’euros, c’est-à-dire de deux mille euros par habitant ». Référence évidente à « l’argent déversé dans des puits sans fond » pour la Grèce, le Portugal et l’Irlande. Et d’enfoncer le clou : « On dit aux français serrez-vous la ceinture, on va supprimer des policiers, des enseignants, des infirmiers et puis de l’autre là, le 6-7 septembre, on convoque le Parlement pour jeter par la fenêtre 15 milliards d’euros ». Les arguments ne manquent vraisemblablement plus à celui qui peut enfin utiliser la carte du « je vous l’avais bien dit ». La taxe sur les flux financiers ? Une « bonne mesure » qu’il « réclame depuis des années » et qu’il « espère enfin voir » mise en place. Des sanctions disciplinaires pour les pays dont les finances ne seraient pas saines ? « Mais on peut mettre les chars allemands ou français à Athènes pour tirer sur la foule », ironise avec insolence Dupont-Aignan, qui sait que la Grèce, l’Italie et l’Espagne, sont, pour lui, autant d’exemples qui lui donnent raison.
« On amuse les Français avec de fausse solutions », se reprend-t-il, mais, pour lui, la vraie question est celle de ce qu'il nomme « l’économie réelle », c'est-à-dire celle du « déficit commercial de la France », de la « délocalisation en cinq ans de la moitié de la production automobile française ». La faute à « la surévaluation de 40% de l’euro » et au « libre-échange déloyal de la Chine » fustige le chef de Debout la République. Relocaliser les activités de la France et créer des emplois : voilà la solution de celui qui ne manque pas de continuer à jouer les prophètes. « Si on ne s’occupe pas de l’économie réelle, on va arriver à des déserts sociaux et à des révoltes politiques », prévient-il avant de prédire que la France va tomber dans « une récession sans précédent » si le gouvernement continue à jouer à la « fausse vertu » comme avec la règle d’or. Bref, tout juste grimaçant quand Thierry Guerrier le rapproche de Marine Le Pen, Dupont-Aignan est visiblement remonté à bloc par la crise. Certain d’avoir ses parrainages, le plus fervent ennemi de l’euro peut donc lancer sa croisade pour 2012.
Chloé Demoulin - Marianne
http://www.marianne2.fr/Dupont-Aignan-reussit-son-oral-de-rattrapage_a209406.html
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